Cette association m’avait été recommandée par l’un de mes enfants, qui en avait entendu parler. Bien sûr, dans la démarche de m’investir dans le bénévolat, il y avait le besoin de pouvoir exprimer de la générosité voire de l’empathie envers des personnes dans la souffrance. Mais il y avait aussi le besoin de donner de mon temps et de remplacer les activités perdues par des activités nouvelles.
Je me souviens bien de mes débuts. Bénévoles anciens et nouveaux, qu’ils aient été parents d’enfants malades ou non, comme c’était mon cas, se réunissaient tous les jeudis après-midi. Ces réunions hebdomadaires se tenaient déjà au local. J’y participais souvent silencieusement, mais j’écoutais toujours attentivement le compte rendu des bénévoles qui, lors des «Café-croissants» de la semaine écoulée, avaient accompagné des parents d’enfants hospitalisés.
L’enthousiasme et le dynamisme contagieux d’une bénévole d’alors a largement facilité mon intégration. Je pense souvent à elle. D’emblée, deux manières de réaliser mon bénévolat se présentaient : être en relation d’écoute et de partage avec les parents d’enfants malades et donner un coup de main dans la gestion administrative de l’association.»